Désormais, la jeunesse tunisienne en rupture avec la politique
Le professeur en sociologie politique à l'université tunisienne Adel Ayari a estimé que la jeunesse tunisienne vit une rupture avec la monde politique, ce qui s'est manifesté par son faible raux de participation (6%) à la dernière élection présidentielle.
Ayari a souligné que le véritable problème réside dans "la rupture des jeunes avec les anciennes élites politiques, sans qu'ils ne se tournent vers les les nouvelles émergentes, ni vers leurs offres", a dit l'universitaire.
Il a, également, mis en évidence un "grand fossé" entre les priorités des jeunes, qui incluent le droit à un emploi décent avec des salaires adéquats et les politiques publiques mises en place.
Ayari a, par ailleurs, appelé à rompre avec les discours idéologiques, à se réconcilier avec la démocratie et à croire en la différence, comme moyen de relever les défis actuels.